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Dr Bruno DARMON

Article du Docteur ès Sciences J.P. Garel

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Voici un article qui résume surtout ce qu’est une dent dévitalisée et ses risques sur la santé. Écrit par le biologiste, Docteur ès Sciences, J.P. Garel, Directeur honoraire de recherche au CNRS. Ce texte est paru l’année 2000 dans la revue Biocontact :

Professeur Jean-Pierre Garel

Dr. ès sciences, biologiste conseil, directeur de
recherche honoraire au CNRS, professeur de génétique
moléculaire à l'Université BIaise-Pascal de
Clermont-Ferrand. Auteur d'ouvrages grand public : «
Le goût de la vie » (Ed Diamante!, 1998) et coauteur
de « Nouvelles approches sur le cancer » (Ed. Albin
Michel-Sully» 1993), coauteur de «Les réseaux
géobiologiques» (Ed. Trois FontaineJouvence, 1992, 6e
édition 2000).

 

«DENT DEVITALISEE = DENT TOXIQUE»

 


La dévitalisation dentaire, les toxines et l'infection
focale

Le sucre blanc ou roux (mais pas le sucre complet) et
donc bien sûr tous les produits qui en contiennent
provoquent la carie dentaire. Lorsqu'une carie atteint
le nerf, la médecine conventionnelle enseigne à nos
dentistes à dévitaliser pour soigner. Cette technique
est apparue au début du XXe siècle aux Etats-Unis
avant de se propager dans tout le monde occidental.
Elle évite alors d'enlever la dent tout en supprimant
la douleur, Mais la douleur constitue aussi un signal
d'alarme qui n'est peut-être pas toujours sans
intérêt. Bio signifie Vie. En dévitalisant une dent,
on place par définition dans le corps, un organe mort:
la dent dévitalisée.

La médecine enseigne qu'un organe mort doit être
enlevé. La gangrène, par les toxines qu'elle
dissémine dans le corps, peut tuer le patient. Notre
médecine moderne a fait une exception pour la dent
dévitalisée. La dent est très minéralisée et la pâte
antiseptique et anti-inflammatoire, mise à l'intérieur
du canal dentaire, évite les réactions aiguës de rejet
Mais il existe aussi des canaux accessoires
inaccessibles aux instruments de soins, donc
impossibles à nettoyer. De plus, l'ivoire qui
constitue la dent est une éponge contenant des
millions de petits canaux (les tubulis dentinaires)
suffisamment gros pour y nicher des germes toxiques
hors d'atteinte de tous les antibiotiques et
antiseptiques possibles. Des études scientifiques ont
montré qu'il était impossible de stériliser la dent
dévitalisée qui se révèle donc être inévitablement un
réservoir de germes, planté dans l'os de la mâchoire.

La découverte de Weston Price

Au début du siècle aux Etats-Unis, le mécanisme
d'intoxication à distance à partir de foyers
infectieux, surtout dentaires, donc notamment de dents
dévitalisées, a été mis en évidence scientifiquement.
Un éminent dentiste, le Professeur Weston Price, eut
un doute sur l'innocuité de cette nouvelle pratique de
dévitaliser les dents. Etait-elle bien en accord avec
le serment d'Hippocrate Primum non nocere (d'abord ne
pas nuire) ?

Par de multiples études scientifiques, il mit en
évidence la toxicité des dents dévitalisées et le
mécanisme d'infection à distance qu'elles provoquaient
On nomma ce mécanisme, « l'infection focale ».
Certains médecins admirent alors que les dents
dévitalisées pouvaient provoquer de multiples
maladies.

Puis des détracteurs sont arrivés. Cela arrangeait
beaucoup de monde, alors on les a cru et ce savoir
s'est plus ou moins perdu. Les travaux sur l'infection
focale ne parlent toutefois pas que des dents
dévitalisées. Celles ci peuvent laisser aussi
persister des zones osseuses toxiques, les
cavitations, même après l'extraction de la dent. Les
dents de sagesse aussi représentent très souvent des
éléments irritatifs, dans nos bouches devenues trop
petites. Même le tartre qui est une niche calcifiée de
bactéries a des répercussions à distance. Toutefois il
vaut mieux éviter les ultrasons pour l'enlever car ils
peuvent créer des micro- fractures de la surface
dentaire.

Ces mécanismes d'infection focale, notamment à partir
des dents dévitalisées apparemment saines, n'ont
jamais été reconnus par la majorité des dentistes.
Notre dentisterie officielle parle encore aujourd'hui
de la « théorie de l'infection focale » et notre
médecine n'en tient quasiment jamais compte.

Des faits scientifiques

Il existe indéniablement des travaux scientifiques qui
attestent de la toxicité des dents dévitalisées, même
si celles-ci ne présentent aucun signe apparent
d'infection (signes radiologiques ou douleur). Selon
la littérature, il n'existe pas un domaine de la
médecine où les relations avec les dents dévitalisées
n'aient été évoquées.

Des scientifiques américains voient une corrélation
significative entre la propagation du cancer et des
maladies de civilisation d'une part et le succès de la
dévitalisation dentaire d'autre part.

Un médecin de Grasse a observé depuis 25 ans, sur des
centaines de cas médicaux, que ses traitements
fonctionnaient bien mieux lorsque les patients avaient
fait enlever leurs dents dévitalisées. Le Dr. Davo
Koubi avait constaté de même pendant toute sa
carrière. Il a d'ailleurs écrit un livre sur le sujet
« La santé dans votre bouche ».

Le Dr. George Meinig, un dentiste américain, fondateur
de la société américaine d'endodontie (la science des
dents dévitalisées) et spécialiste toute sa vie de
dévitalisation dentaire, a écrit dernièrement un
ouvrage « Root canal cover-up » (traduire root canal
par dent dévitalisée) rassemblant les travaux
scientifiques américains (Price, Shakman, Billings,
Rosenow : bactériologiste de renommée mondiale) sur
l'infection focale et arrive à la conclusion que
toutes les dents dévitalisées, quelle que soit la
qualité de leur traitement, sont des réservoirs
bactériens qui empoisonnent l'organisme. Il a envoyé à
l'académie de chirurgie dentaire américaine un exposé
de ses travaux et leurs conclusions, mais rien ne
bouge. Le Dr Bruno Darmon a fait la même chose pour
l'académie française de chirurgie dentaire, la CNAM,
le Ministère de la santé et le Conseil de l'Ordre.
Même résultat pour l'instant

Un autre dentiste américain le Dr. Hal Huggins, un
précurseur dans le monde sur la toxicité sur le
mercure des amalgames dentaires, a aussi écrit un
livre sur le sujet, « The price of root canal », qui
aboutit à la même conclusion. Les Américains
s'intéressent beaucoup au sujet. Les progrès de la
dentisterie et l'utilisation d'huiles essentielles
permettent certes de diminuer, un peu, la toxicité de
la dent dévitalisée, mais les études scientifiques
montrent que, dans le temps, la dent dévitalisée
deviendra de toutes façons de plus en plus imprégnée
d'éléments toxiques.

Les freins psychologiques

Tout cela devrait suffire à nous interpeller sur le
danger que représentent les dents dévitalisées. Mais
il existe aussi des freins à cette information. Il est
parfois difficile de comprendre qu'une dent
dévitalisée puisse intervenir dans diverses maladies.
il n'est pas toujours évident d'admettre qu'il faut
enlever une dent qui ne fait pas mal car la
dégradation de l'état de santé se produit parfois
longtemps après la dévitalisation dentaire.

Il est donc subtil de voir le lien de cause à effet.
En plus, les dentistes qui gardent les dents, même
dévitalisées, ont toujours beaucoup plus de succès que
ceux qui les extraient. Bref il y a peu d'éléments qui
encouragent une telle démarche de dépollution de
l'organisme.

Des résultats étonnants

Personnellement, je souffrais du dos, depuis des
années, malgré tous les thérapeutes que j'avais
consultés. Après l'extraction de trois dents mortes
(avec curetage de l'alvéole dentaire), la santé de mon
dos s'est très nettement améliorée.

En outre, certains points sur les gencives ont été
cautérisés pour traiter des cicatrices d'extraction...
Mon dos va nettement mieux et j'ai retrouvé une
vitalité supérieure.

Mais avant que j'accepte des extractions dentaires en
apparence barbares, le Dr Bruno Darmon, mon dentiste à
Cannes, a dû m'informer au préalable des travaux
scientifiques qui existaient sur le sujet. Il avait
pris soin en plus de recueillir, avec l'accord de ses
patients, des témoignages vidéo que j'ai pu analyser.
J'ai constaté une cinquantaine de cas édifiants,
d'améliorations très significatives de maladies
chroniques qui avaient résisté aux traitements
conventionnels et qui confirment donc la littérature
sur l'infection focale.

Tous ces résultats ont été obtenus principalement par
des extractions de dents dévitalisées qui, dans
l'immense majorité des cas, ne faisaient pas souffrir.
Les cas présentés étaient maladie d'Alzheimer, douleur
post-infarctus, problèmes gynécologiques ou de
prostate, problèmes rhumatologiques divers tels
polyarthrite rhumatoïde, polyarthrite évolutive,
hernie discale paralysante ou même des cas de fracture
mal consolidées avant l'extraction des dents
dévitalisées, migraines, diabète, asthme,
hypertension, dépression grave avec antécédent
suicidaire, acouphènes, ulcère, colite, problèmes de
prostate, eczéma, taches de vieillesse, états proches
de la cécité, dérèglements hormonaux qui faisaient
grossir, impuissance sexuelle. De plus, ces
témoignages font très souvent état d'une diminution de
fatigue. Certaines améliorations ont même permis
d'éviter des interventions chirurgicales.

Récemment, le professeur de biochimie Boyd Haley
(Chairman à l'Université du Kentucky aux Etats-Unis) a
analysé, in vitro, les effets dévastateurs des toxines
émises par des dents dévitalisées, même si celles-ci
ne présentent aucun signe clinique, ni radiologique
d'infection. Elles détériorent notamment les enzymes
qui synthétisent l'ATP (l'adénosine triphosphate), un
élément essentiel au fonctionnement énergétique de la
cellule. Lorsque la dent dévitalisée comporte en plus
un amalgame dentaire, les bactéries anaérobies de la
dent dévitalisée transforment le mercure de l'amalgame
en diméthyl-sulfuremercure qui est un poison
redoutable.

Une prévention efficace, un véritable espoir
thérapeutique

Fatigue, douleurs, baisse prématurée des facultés
physiques et mentales. Autant de signaux d'alerte
avant une détérioration grave, voire la destruction
d'une fonction organique, en fait une maladie
déclarée. C'est à ce stade qu'on observe le plus de
résultats positifs par l'élimination des foyers
dentaires car après c'est parfois trop tard si les
dégâts occasionnés sont trop graves. Souvent,
l'élimination des foyers n'est pas suffisante et on
doit adjoindre les thérapeutiques adéquates pour
retrouver la santé.

On évitera l'apparition de multiples pathologies en
adoptant par conséquent une attitude préventive, par
l'élimination des dents dévitalisées comme d'ailleurs
de tous les foyers infectieux ou irritatifs de la
bouche, et du corps en général. Ces foyers détériorent
probablement d'abord notre système immunitaire à force
de trop le solliciter.

Il existe certains tests de mise en relation entre les
dents et les symptômes, notamment la douleur. Voici
d'ailleurs un test simple que chacun peut effectuer et
qui peut vous motiver à entreprendre une thérapeutique
d'élimination des foyers dentaires. Faites un tout
petit peu de pâte (une noisette) constituée d'huile
d'olive, de sel fin et d'argile. Rajouter
éventuellement une à deux gouttes d'huile essentielle
de girofle. Frictionner avec cette pâte la gencive de
vos bridges, couronnes, dents dévitalisées, dents
entartrées et même les anciennes zones d'extraction
qui comportent peut-être des cavitations. Si vos
symptômes s'améliorent sur le moment ou dans la
journée qui suit, il y a beaucoup d'espoir que vos
problèmes de santé s'améliorent rapidement après
l'élimination de vos foyers dentaires.

Les solutions de reconstruction, l'important c'est le
respect de la vie

La radio panoramique dentaire est l'examen
indispensable pour voir ce qui se passe dans les os
des mâchoires. Parfois, le scanner peut s'avérer
nécessaire pour voir les cavitations infectieuses.

Les faits scientifiques me font dire que la dent
dévitalisée doit être biologiquement considérée en
fait, comme une épine infectée et empoisonnée plantée
dans le corps. Elle peut être tolérée un certain temps
par un organisme robuste, mais elle fera toutes sortes
de ravages dans un organisme fragile. Il me semble
donc fortement conseillé de s'en débarrasser.

Ensuite, si on ne remplace pas les dents dévitalisées
extraites, on engendre certes des problèmes
d'occlusion dentaire. L'expérience clinique montre
toutefois qu'ils sont moins graves pour la santé que
de conserver ses dents dévitalisées. Il vaut mieux ne
rien avoir en bouche qu'avoir des sources de poison.

La prothèse amovible avec des dents exclusivement
vivantes reste la solution de reconstitution la plus
simple et la plus sûre pour la santé. Il existe même
aujourd'hui des systèmes qui permettent d'avoir des
crochets en plastiques blanc, très solides (système
dental D), de la couleur de la dent, qui n'ont pas
l'effet d'usure et d'inesthétisme des crochets
métalliques. Le bridge sur dent vivante est déjà une
opération plus délicate. Quant aux implants, ces
structures de métal, vissées dans l'os de la mâchoire,
qui peut garantir leur totale innocuité ?

Lorsqu'on utilise des farines de cadavres d'animaux
pour nourrir des herbivores, le bon sens est perverti.
Le bilan des prions va finalement coûter très cher. Il
existe des lois de la vie qu'il vaut mieux éviter de
transgresser. N'en transgressons-nous pas une encore,
en conservant, dans nos organismes vivants des organes
morts?

On évitera l'apparition de multiples pathologies en
adoptant par conséquent une attitude préventive, par
l'élimination des dents dévitalisées comme d'ailleurs
de tous les foyers infectieux ou irritatifs de la
bouche, et du corps en général. Ces foyers détériorent
probablement d'abord notre système immunitaire à force
de trop le solliciter.

Les dents dévitalisées nous détournent peut-être de
l'essentiel, c'est-à-dire « le goût de la vie »

• Professeur Jean-Pierre Garel

Dr. ès sciences, biologiste conseil, directeur de
recherche honoraire au CNRS, professeur de génétique
moléculaire à l'Université BIaise-Pascal de
Clermont-Ferrand. Auteur d'ouvrages grand public : «
Le goût de la vie » (Ed Diamante!, 1998) et coauteur
de « Nouvelles approches sur le cancer » (Ed. Albin
Michel-Sully» 1993), coauteur de «Les réseaux
géobiologiques» (Ed. Trois FontaineJouvence, 1992, 6e
édition 2000).

Organisation, dans le sud de la France, de week-ends
d'information sur les diverses pollutions issues de
nos technologies modernes, notamment les foyers
dentaires, les moyens pour les délecter et de s'en
protéger.


Références citées :

- « La santé dans votre bouche », Dr. Davo Koubi, éd.
Grancher.
- « Root canal cover-up» du Dr. George Mein,
disponible chez PPNF, PO Box 23614, La Mesa C4
91943-2614, Etats-Unis
- « The price of root canal», du Dr. Hal Huggins,
disponible chez HDC, PO Box 2589, Colorado Springs, CO
80901, Etats-Unis.

Biocontact Mai 2000

 

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