Le message essentiel de la dentisterie holistique américaine
Le message essentiel de la dentisterie holistique américaine, son avis sur les dents dévitalisées.
La dentisterie holistique est une science médicale relativement récente mais qui constitue pourtant un espoir considérable pour de nombreux malades et de nombreuses pathologies. Cette science médicale est malheureusement très peu connue ou très mal connue, et donc très inexploitée, notamment en France. Il existe depuis 1985 aux États-Unis, une importante association de dentisterie holistique, l’IABDM, initiales de International Academy of Biological Dentistry and Medicine, qui regroupe de nombreux dentistes et médecins qui sont conscients de l’implication de l’état dentaire des patients sur leur santé générale. L’IABDM prône une dentisterie qu’elle qualifie de biologique ou holistique et qui lui semble plus adaptée à la santé que la dentisterie conventionnelle. L’association organise notamment chaque année un congrès annuel où viennent s’exprimer d’éminents orateurs du monde entier, de Suède, du Canada, d’Allemagne et d’Australie par exemple. Est venue parler notamment Vera Stejskal, une éminente toxicologue suédoise qui a beaucoup travaillé sur la toxicité du mercure des amalgames dentaire.
Sont venus parler aussi des grands noms de la dentisterie holistique comme le Dr Hal Huggins qui était un des précurseurs mondiaux dans la prise de conscience de la problématique des amalgames dentaires au mercure et est en partie à l’origine du terme de dentisterie holistique, le Dr Meinig, auteur d’un livre choc sur la toxicité des dents dévitalisées et cofondateur de l’association endodontique américaine (les spécialistes de la dévitalisation dentaire), des médecins de renom tel le Dr Klinghardt qui est un précurseur mondial dans la chélation des métaux toxiques, le Dr Bouquot, un éminent médecin stomatologiste cancérologue et probablement le spécialiste mondial des cavitations (un sujet que j’ai traité dans un autre texte) et des scientifiques de renom comme le Professeur Boyd Haley, chef d’un département universitaire de biochimie et qui est un précurseur mondial dans la mise en évidence, des incidences toxiques de métaux dans des maladies graves comme la maladie d’Alzheimer. Le prof Boyd Baley a aussi mis en évidence la toxicité du mercure des amalgames dentaires, des toxines émises par les dents dévitalisées et pire du diméthyl sulfure mercure extrêmement toxique, produit en présence des amalgames au mercure sur dents dévitalisées. L’IABDM agit notamment pour promouvoir l’utilisation de certains matériaux dentaires biocompatibles, pour identifier les pratiques dentaires dangereuses pour la santé et en promouvoir d’autres qui n’affecteront pas la santé et même permettront aux patients de la retrouver. J’ai demandé récemment à cette association, son avis sur le sujet des dents dévitalisées. Il m’a été renvoyé un texte qui date d’avril 2008, qui résume l’esprit de cette association et qui comporte un paragraphe qui répond plus précisément à ma question sur le sujet des dents dévitalisées. J’ai effectué la traduction en français de ce paragraphe
Sachez que certains estiment que la dent dévitalisée est très probablement une des premières causes de cancers et de maladies graves dans le monde occidental. Son élimination représentait un des premiers traitements appliqués par des thérapeutes alternatifs de renom telle Hulda Clark par exemple. Si aujourd’hui vous vous interrogez sur l’opportunité de faire ou non extraire vos dents dévitalisées, vous pouvez bien sûr demander son avis à votre dentiste qui dévitalise quotidiennement des dents, ou à votre médecin qui n’a jamais reçu d’enseignement sur le sujet ou au Conseil de l’Ordre français des dentistes composé de dentistes qui ont dévitalisé des dents toute leur vie et dont certains m’ont interdit d’exercer pour avoir proposé à mes patients malades d’enlever leurs dents dévitalisées. Vous pouvez aussi demander à des dentistes français qui se disent holistiques et utilisent par exemple des huiles essentielles pour dévitaliser les dents. Certains d’entres eux qualifient même la dentisterie qui propose d’enlever les dents dévitalisées de dentisterie mutilatoire. Mais plutôt que de demander leur avis à des personnes qui en fin de compte ne sont nullement des spécialistes du sujet, je vous conseille plutôt de lire attentivement le court texte qui suit et de bien méditer dessus car il ne provient pas de n’importe qui mais très probablement de ce qu’on peut considérer comme la plus grande autorité mondiale en matière de dentisterie holistique puisque l’IABDM est aussi probablement la plus grande association au monde de dentisterie holistique.
Voici la traduction française que j’ai effectué de ce paragraphe dont le texte originel se trouve par la suite..
Le sujet des dents dévitalisées inclut bien sûr les considérations des matériaux utilisés pour le traitement de dévitalisation mais la remarque de base qui surgit avant tout est la suivante: une dent sans vaisseaux sanguins et sans nerfs, donc une dent dévitalisée, est une dent morte. La garder dans l’organisme représentera toujours un empoisonnement (le terme anglais utilisé est littéralement: fardeau ) , avec lequel l’organisme devra composer. La controverse au sujet de traitement de dévitalisation “compatible”, de l’utilisation de laser à basse énergie pour « stériliser » les canaux dentaires et de l’efficacité relative de divers produits est intéressante certes et peut-être même pleine d’espoir. Mais ces préoccupations restent toutefois secondaires au fait principal, à savoir: « la dent dévitalisée est morte et constituera toujours un empoisonnement » (le terme anglais utilisé est littéralement: fardeau ).” Les praticiens, et en fin de compte chaque patient pour lui -même, doit faire face à la difficulté de savoir quelle quantité de bonne santé sera sacrifiée pour garder des dents dévitalisées dans la bouche. Dans de nombreux cas, ce choix peut avoir des conséquences énormes, particulièrement pour ceux qui sont atteints de maladies chroniques et débilitantes, si communes dans notre société aujourd’hui.
Fin du paragraphe du texte de l’IABDM
Ce texte dit en résumé que la meilleure des dents dévitalisées constituera toujours un empoisonnement pour l’organisme qui peut avoir des conséquences énormes sur la santé.
Bruno Darmon, Dr en chirurgie dentaire email: drbrunodarmon [arobase] yahoo [point] fr
Le paragraphe originel en anglais.
The field of root canal-treated teeth is an area that includes dental material considerations, but an even more basic issue arises first. A tooth without blood vessels and nerves is dead – keeping that tooth in the body will always be a burden with which that body must deal. Controversy over “compatible” root canal filing materials, use of laser light energy to “sterilize” canals, and the relative effectiveness of varying irrigants is interesting and perhaps even hopeful. But these concerns remain subsidiary to the primary issue, namely that “The tooth is dead and will remain a burden.” Practitioners – and ultimately each patient for him or herself – face the quandary of understanding to what degree good health might be sacrificed by keeping dead teeth in the mouth. In many cases, the choice can have overwhelming consequences, especially for those with chronic, debilitating diseases so common in our society today.
Le texte complet en anglais envoyé par Dawn Ewing
Executive Director Internatonal Academy of Biological Dentistry and Medicine
www.IABDM.org
International Academy of Biological Dentistry and Medicine
Some Agreements and Disagreements in Biological Dentistry – April, 2008
The field of biological dentistry or holistic dentistry has as its objective the diagnosis, treatment, and optimum maintenance for each of the people that come to us for care. We always use what our experience and training suggests are the best elements of conventional dentistry – but going further, we strongly acknowledge, appreciate, and consider that oral health and disease are inseparable from total-person wellness. From this comprehensive vantage point, we see optimal health as intimately related to the choice of dental materials and techniques as well as to the training, experience, and skill of the dental professional providing the care. Our intention is to be minimally invasive yet appropriately proactive and not simply reactive.
The world of thoughtful people, some highly sophisticated in the compatibility of biomaterials, has shown increasing appreciation for the role that dental materials can play in regaining and maintaining more optimal health. For us to disregard the relevance that they have demonstrated would be blind and irresponsible. How then do we proceed?
Through the past decades and to this very day, different techniques and practices are chosen by “biological dentistry” practitioners to determine which dental materials would seem most ideally suited for their patients. The sometimes-desperate people that we see are wonderfully – but often troublingly – unique. We must take into consideration their individuality, especially as it relates to the permanent placement of dental materials. Experienced practitioners have learned to accept with humility the fact that no single dental material or anesthetic can appropriately be ideally suited for all of their patients.
Without doubt, practitioners become familiar with and have chosen certain “favorite” materials due to their strength, beauty, and chemical metabolism. At the same time, the conscientious dental professional knows that multiple (and often competing or even conflicting) factors must be weighed for each patient each time. In this not-so-perfect world, several material testing techniques are favored rather than blanket adoption of any one material as “the best.” Thus we go forward, evaluating and treating individuals as best we can with customized treatment, always remaining open to newer materials and improved techniques. As a happy consequence, recent advances in nonmetallic fillings, partial crowns, crowns, and prostheses have led to more successful treatments for more patients than ever before.
The field of root canal-treated teeth is an area that includes dental material considerations, but an even more basic issue arises first. A tooth without blood vessels and nerves is dead – keeping that tooth in the body will always be a burden with which that body must deal. Controversy over “compatible” root canal filing materials, use of laser light energy to “sterilize” canals, and the relative effectiveness of varying irrigants is interesting and perhaps even hopeful. But these concerns remain subsidiary to the primary issue, namely that “The tooth is dead and will remain a burden.” Practitioners – and ultimately each patient for him or herself – face the quandary of understanding to what degree good health might be sacrificed by keeping dead teeth in the mouth. In many cases, the choice can have overwhelming consequences, especially for those with chronic, debilitating diseases so common in our society today.
We know of some “health professionals” who recommend that their patients insist on having the treating dentist sign a contract that details the precise selection of techniques, protocols, and materials usage to be employed. In many cases, these treatments represent a business “franchise” approach, sort of a “one-size-fits-all.” Surgeons, of course, cannot ever accept such limitations because what they encounter during an operation might best be treated by approaches not already discussed. Dental surgeons likewise should remain mindful that patients ultimately place faith in their experienced judgment as well as their skill. Perhaps this “contract” situation is even more worrisome when patients lack a sufficient background to make a well-reasoned choice but are relying on persuasive but possibly incorrect “franchised” opinions regarding what they actually need.
As in all fields of health care, minority opinions can be the source of hopeful progress as well as unintended disasters. Biological dentists who shoulder the responsibility for making the best decisions for their patients need to rely on their training, experience, skill, and judgment at every turn. Perhaps all that is needed is a brief conversation explaining biological individuality – and gentle reassurance that the patient honestly doesn’t want to limit the dentist to a treatment contract that might not allow for the best available care in his or her particular circumstances. After all, “biological dentistry” is treating the whole patient, with the goal of restoring and maintaining optimal health, rather than merely treating a tooth in a particular way!
Voici le mail exactement:
IABDM position on Root canal teeth
…
De :
Dawn Ewing email: drdawn @drdawn.net
Biological Dentistry Agreements.doc (28Ko)
Hope this answers your question.
–
Dawn Ewing
Executive Director Internatonal Academy of Biological Dentistry and Medicine
www.IABDM.org