Dent dévitalisée : La science face à l'obscurantisme du conseil de l'ordre.
Dent dévitalisée: La science face à l'obscurantisme du Conseil de l'Ordre.
Les derniers échanges de courrier avec l'Ordre dans le cadre de la demande de pouvoir exercer à nouveau du Dr Darmon.
Audience prochainement à Paris.
Voici trois textes :
1/ La position d'un scientifique sur les dents dévitalisées exprimée au Conseil de l'Ordre des Dentistes.
2/ La réponse du Président National de l'Ordre des dentistes.
3/ Les commentaires du scientifique.
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1/ La position d'un scientifique sur les dents dévitalisées exprimée au Conseil de l'Ordre des dentistes.
Michel Raynaud
Maitre de conférence UFR Sciences et techniques
Université du Sud Toulon Var IUT Services réseaux de communications
83957 La Garde Cedex
Monsieur le Président de la Chambre Disciplinaire de l'Ordre des Chirurgiens Dentistes,
Je suis enseignant-chercheur à l'Université de Toulon et je travaille en tant que mathématicien dans le laboratoire PROTEE-ISO qui s'occupe de problèmes environnementaux complexes. Notre fort rayonnement dans le monde a généré une étroite collaboration avec l'institut EMBRAPA (Etat de Sao Paulo-Brésil) permettant aujourd'hui de publier dans des revues scientifiques de plus haut niveau. Je me suis penché avec le regard du scientifique sur le sujet des dents dévitalisées. Il m’apparaît aujourd’hui et depuis longtemps déjà, qu'on ne pourra jamais être certain de l'innocuité de la dent dévitalisée. La littérature scientifique ainsi que certains travaux de divers médecins vont tout à fait dans ce sens et laissent même à penser que de les enlever serait bien souvent une mesure thérapeutique extrêmement efficace.
En conséquence, il serait précieux et il est éthique que les dentistes aient le droit d’accéder à la demande des patients qui souhaiteraient enlever toutes leurs dents dévitalisées.
Je sais que le professeur Garel, biologiste, Dr es Sciences et Directeur Honoraire de Recherche au CNRS est lui aussi tout a fait en accord avec ce point de vue et il s'est d'ailleurs jadis aussi exprimé dans ce sens.
Refuser ce droit me semble être par conséquent une atteinte à la liberté thérapeutique qui n’est fondée sur aucun argument scientifique.
Par conséquent, je ne vois donc pas comment qualifier les actions entreprises jusqu'à présent à l'encontre du Dr Darmon que comme une persécution parce que ce praticien a fait jadis le choix d'une pratique qui n'est pas courante certes, mais qui n'en est pas moins éthique au regard de la science.
Vouloir empêcher la mise en pratique d'une information qui par nombre d’aspects pourrait laisser penser qu’elle constitue un espoir important pour des millions de malades, pourrait être considérée un jour comme assez grave.
C'est pourtant ce qui a été fait quand on a interdit d'exercer un praticien qui acceptait d'extraire des dents dévitalisées.
C'est encore aujourd'hui ce qui est fait quand on tente de s'opposer à ce qu'il exerce à nouveau parce qu'il exprime des idées respectables visant à informer la population sur internet. Je précise d'ailleurs que je suis le propriétaire et responsable de ce site qui exprime que la dent dévitalisée pourrait très probablement être aujourd'hui la première cause de cancers et de maladies graves, ce que j'ai de bonnes raisons de croire.
Le sujet qui est au centre de cette affaire est donc colossal. Les demandes, d'une certaine façon formulées par l'Ordre au Dr Darmon, de devoir s'amender ou de suivre l'enseignement universitaire qu'il a reçu, me semblent donc quelque peu inappropriées avec l'importance du sujet. Il me semble aujourd'hui que si quelqu'un devrait s'amender, ce serait plutôt le Conseil de l'Ordre des dentistes et que si quelqu'un devrait actualiser son enseignement sur le sujet de l'infection focale notamment, ce devrait être l'Université d'Odontologie.
Malheureusement lorsqu'on est soi même concerné par un sujet, il est en général très difficile de porter un regard objectif sur une pratique qui n'est pas sienne et qui aurait pu l'être. Je suggère donc au conseil de l'Ordre de recueillir l'avis d'une véritable commission scientifique indépendante sur le sujet de la toxicité des dents dévitalisées et je me ferai un plaisir d'y participer. Et en attendant que la commission scientifique ait donné ses conclusions, dans le doute, s'abstenir de continuer à persécuter le Dr Darmon.
Les interdictions d'exercer du Dr Darmon, selon le conseil de l'Ordre, œuvrent au nom de la défense de la santé publique. Il est bien possible qu'un jour on se rende compte du contraire. Il serait peut-être temps que les membres du Conseil de l'Ordre qui s'opposent avec zèle à l'exercice du Dr Darmon envisagent sérieusement sa réintégration et son dédommagement.
Recevez, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués.
Michel Raynaud Toulon le 21 Juillet 2012
2/ La réponse au courrier précédent notamment, adressé au Président du Tribunal du Conseil de l'Ordre, par le Président du Conseil de l'Ordre.
Paris le 2 octobre 2012
Monsieur Le Président.
Nous ne pouvons que constater que Monsieur Darmon ne semble toujours pas se rendre compte de la gravité et de la mauvaise qualité des soins qu'il a pratiqué au cours de son exercice antérieur et qui ont fait l'objet de plusieurs avertissement avant sa radiation.
Notons par ailleurs qu'il ne manifeste aucun regret quant aux conséquences désastreuses qui ont pu découler de ces actes non conformes aux données acquises de la science sur ses patients.
En outre la lettre du Professeur Raynaud censée être instructive pour le Conseil National de l'Ordre ne fait qu'aggraver son cas en présentant l'institution ordinale comme étant persécutrice à l'encontre de Monsieur Darmon et l'accusant de fermeture d'esprit, alors que sa première mission est la protection de la santé publique.
Pour toutes ces raisons, le Conseil National de l'Ordre demande l'annulation de la décision de la chambre disciplinaire de première instance et le rejet de la demande de Monsieur Darmon.
Dr Christian Couzinou, Le Président du Conseil National de l'Ordre
3/ Commentaires du Professeur Michel Raynaud.
Le Conseil de l'Ordre fait visiblement tout pour nier l'évidence qu'enlever les dents dévitalisées est susceptible d'apporter un bienfait pour la santé. Même ma contribution scientifique n'arrive pas à le faire douter de ses certitudes. Il me semble important que le public le comprenne et n'attende donc pas des autorités dentaires une quelconque aide dans ce domaine pour l'éclairer sur la vérité.
Quant-à la prétendue gravité et mauvaise qualité des soins que le Dr Darmon aurait pratiqué au cours de son exercice antérieur d'après le Président de l'Ordre, voici quelques éléments qui contredisent cette diffamation. Lorsque nous avons réalisé ce site internet avec le Dr Darmon, j'y ai mis des vidéos de ses patients qui pourraient en surprendre plus d'un, tant les témoignages de guérisons sont impressionnants. Comme il n'avait pas recueilli les autorisations de les diffuser, l'image a été réduite de telle sorte que les visages ne soient plus reconnaissables mais leur authenticité ne fait aucun doute. On y voit de nombreux malades que rien n'arrivait à guérir, retrouver la santé dans les jours qui suivirent les extractions de dents dévitalisées. Cela me fait dire que non seulement les soins du Dr Darmon n'ont rien à voir avec ce qu'en dit l'Ordre mais qu'au contraire la profession dentaire ferait bien de s'en inspirer pour redonner la santé à une population de plus en plus malade, ce que je constate d'ailleurs sur mes étudiants depuis des années.
J'ai moi même fait extraire toutes mes dents dévitalisées par un dentiste de Nice qui aujourd'hui n'ose plus le faire car il a subi des pressions de l'Ordre pour stopper cet exercice « hérétique ». Ma santé s'en est trouvée grandement améliorée. Il me restait toutefois encore quelques problèmes de santé. On aurait pu croire qu'ils ne venaient plus des dents dévitalisées puisque elles avaient été enlevées. Le Dr Darmon traita alors des mémoires de dents dévitalisées qui restaient dans les os de mes mâchoires et mes derniers problèmes de santé disparurent.
Je finirai enfin sur une anecdote. Lors d'un nos rendez vous avec le Dr Darmon, pour élaborer le site internet, une fois, je dus quitter précipitamment mon domicile pour accompagner ma fille à l'hôpital car elle avait une grave crise d'asthme. Dans la précipitation, j'oubliais même de décommander mon rendez vous avec le Dr Darmon que nous croisâmes en voiture sur le chemin. Nous nous arrêtâmes et il nous demanda deux minutes avant de reprendre le chemin de l'hôpital pour tenter d'enrayer la crise d'asthme. Il demanda à ma fille de se faire vomir après avoir bu rapidement de l'eau. Comme nous étions en pleine forêt, il alla vers un arbre prendre des épines de pin qu'il frotta entre ses mains pour en extraire l'essence qu'il fit respirer à ma fille. Il prit ensuite des herbes de buissons proches puis les utilisa pour frictionner son dos à certains endroits. Deux minutes après, la crise d'asthme avait quasiment disparu et nous rentrâmes à la maison où il fit encore quelques cautérisations d'acupuncture ou moxas pour que la crise d'asthme disparaisse complètement. Le soir même, elle était tellement en forme qu'elle put, à sa grande surprise, aller à une soirée dansante alors que d'habitude il lui fallait plusieurs jours pour se remettre de son passage à l'hôpital. Voilà un aperçu de qui est celui sur lequel les dentistes du Conseil de l'Ordre veulent répandre l’opprobre au lieu de corriger une attitude sur les dents dévitalisées, aux conséquences dramatiques pour la population française.
Professeur Michel Raynaud michelraynaud98@yahoo.fr